Château de la Motte à Arthel dans la Nièvre

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château Médiéval et Renaissance

Château de la Motte à Arthel

  • Le Vieux Château 
  • 58700 Arthel
Château de la Motte à Arthel
Château de la Motte à Arthel 
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Propriété privée

Période

XVe siècle, 1er quart XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du château et des communs ; tours d'angle ; courtines (cad. B 204) : inscription par arrêté du 15 juillet 1985

Origine et histoire du Château de la Motte

Le château de la Motte, dit Le Vieux Château, est une forteresse située à Arthel (Nièvre), le long de la RD 140 ; propriété privée, il n'est pas ouvert au public. Au XIIe siècle existait une maison forte appartenant aux comtes de Nevers, chargée de surveiller le passage sur l'ancienne voie romaine reliant Montenoison à Entrains. Le premier château, édifié au XVe siècle pour remplacer cette maison forte, s'inscrivait dans une enceinte rectangulaire flanquée de plusieurs tours rondes. À demi en ruines, il a ensuite été racheté et restauré. Les tours, les courtines (cadastre B.204), l'élévation, les toitures, les communs et la cour sont inscrits au titre des Monuments historiques par arrêté du 15 juillet 1985. Les tours d'angle au sud subsistent. La tour sud-ouest est tronquée ; à sa base se trouve une archère canonnière. La tour sud-est, la plus importante, présente une base talutée, des murs percés de canonnières, des trous de boulins sur deux rangées et des bretèches. Cette tour a servi d'habitation et des fenêtres y ont été percées à différentes époques. Elle est accolée au sud-est d'une tour plus petite qui renferme un escalier à vis, dont la base est également dotée d'une canonnière. Un corps de logis, construit à la fin du XVe siècle à l'emplacement de la courtine sud et appuyé à la grosse tour, comprend un niveau et un comble. Son toit très pentu a été restauré au XXe siècle et la façade sud est percée de deux fenêtres à croisillons en pierre. Les combles comportent des lucarnes pignon à croisillons surmontées d'un fronton triangulaire abritant un oculus trilobé. La façade nord, refaite à la fin du XVIe siècle, est percée d'une porte dont l'arc en anse de panier supporte un fronton brisé orné d'un écu bûché à la Révolution. Aux XVIIIe siècle les communs ont été accolés à la courtine nord. La courtine ouest a été percée d'une grande porte-charretière et d'une porte piétonne à arcs surbaissés.

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